Qui suis-je ?

Je suis Poeani, ergothérapeute diplômée de l’IFE (Institut de Formation en Ergothérapie) de Bordeaux, depuis 2023.
Mes qualités
Créative
Depuis petite, je me considère comme une personne créative. Je ne suis pas la plus créative qui existe, mais j’ai quand même plusieurs murs de dessin, de tableaux, exposés chez mes parents. L’art a toujours fait partie de ma vie, que ce soit le dessin, l’origami et en moindre mesure, la sculpture et le crochet. Si au départ, j’ai souhaité en vivre, j’ai réalisé au lycée que je n’avais pas assez de passion pour poursuivre une carrière dans ce domaine.
L’art était pour moi une échappatoire, une pause pendant les périodes de stress. C’est d’ailleurs durant les temps difficiles que je suis la plus productive en art ! 😆
Observatrice
J’ai découvert la série « Sherlock » avec mes parents. Le personnage de Sherlock Holmes m’a tellement fasciné à ce moment de ma vie, qu’il est devenu un role model. La particularité qui m’a de suite plu était sa capacité d’observation. Je voulais aussi découvrir les petits détails qui en disent long sur une personne. Je n’ai jamais atteint ce niveau, si ça peut te rassurer.
Depuis, ma phase de fangirl a diminué, mais je m’efforce toujours d’observer mon environnement avec attention. C’est d’ailleurs une capacité importante pour s’améliorer en art. Et aujourd’hui, c’est une capacité nécessaire pour mon métier d’ergothérapeute.
Empathique
Mes parents ne font pas un métier d’aide à la personne, pourtant, depuis petite, j’ai ce désir d’aider les gens à aller mieux. Et ce désir se traduisait par la volonté de poursuivre une carrière dans le domaine médical.
Au début de l’adolescence, je me suis découvert un intérêt pour la psychologie grâce à une lecture. Ce n’était pas une lecture scientifique, juste un manhwa que j’avais trouvé sur internet.
Avec le temps et les recherches, je me suis construit une image précise, mais incomplète des psychologues. À l’époque, je ne trouvais que des informations sur la psychanalyse. Tu sais, Freud, le psy et son canapé, l’image (trop) populaire du psychologue. Dans Dr Frost, le psychologue avait une approche tellement différente de ce que je trouvais que cette œuvre restait pour moi, entièrement de la fiction. Avec le recul, je sais maintenant que les techniques et les évaluations qui y sont mentionnées sont réelles et pratiquées. À cette époque, je voulais avoir plus d’impact sur la vie des gens que les psychologues.
Je me suis donc décidée à devenir psychiatre.
La découverte de l’ergothérapie
Pour devenir médecin psychiatre, il fallait passer par la Première Année Communes des Études en Santé (PACES, qui n’existe plus sous cette forme aujourd’hui). Cette année est particulièrement difficile, avec un rythme de prépa et un concours aux 2 semestres pour choisir sa voie.
Personnellement, c’est dans cette période difficile que je me suis posée les bonnes questions et où j’ai pu me projeter réellement. Psychiatre n’était peut-être pas fait pour moi, et les études pour le devenir, encore moins. Cette année-là, j’ai aussi découvert l’ergothérapie.
L’ergothérapie spécialisée en santé mentale est vraiment ce que je veux faire. Je pouvais être créative dans ce domaine, faire apprendre ce que je savais faire depuis mon enfance. La longueur et la manière dont se déroulaient les études me convenaient mieux. Et là où le psychiatre pouvait rencontrer les patients ponctuellement, les ergothérapeutes pouvaient avoir des séances quotidiennes selon les maladies et la structure.
Les stages en santé mentale
J’ai fait mes études d’ergothérapie à l’IFE de Bordeaux, en France.
Dans mon parcours, j’ai pu faire deux stages dans le domaine de la santé mentale. Plus particulièrement, mes stages étaient dans des hôpitaux de jour. Les patients avaient pour but d’entrer dans la vie ordinaire. L’équipe médicale, dont nous, les ergothérapeutes, les accompagnons à retrouver un quotidien plus « classique », hors de l’hôpital.
Ces stages étaient plus qu’enrichissant. La bienveillance des soignants et des patients m’a particulièrement touchée. A mon tour, je souhaite partager cette bienveillance que j’ai reçue.
Le retour à Tahiti et ouverture du cabinet en ligne
Désormais, je suis ergothérapeute diplômée et je reviens à Tahiti, mon île natale, pour y travailler.
Malheureusement, les postes d’ergothérapeute pour la santé mentale ne sont pas nombreux. C’est ce qui m’a poussé à me lancer en libéral.
La majorité des cours que j’avais eue durant mes études étaient en distanciel. Chacun restait chez soi et l’on communiquait par appel vidéo et écran partagé. Connaissant les déserts médicaux des îles éloignées en Polynésie, pourquoi ne pas aussi me lancer en ligne ? Ce format est assez récent et la période COVID a prouvé que l’on pouvait faire de la téléconsultation.
L’ergothérapie en téléconsultation se fait déjà en France, il n’y a pas de raison que personne ne le fasse en Polynésie.
C’est ainsi que j’ai ouvert mon cabinet d’ergothérapie en ligne.
Important
L’ergothérapie est sur prescription médicale. Il est donc nécessaire de me fournir une ordonnance du médecin ou d’un psychiatre pour des séances d’ergothérapie.